À toutes et tous les membres
de Bien vivre dans le Gers
et du Collectif Non au gaz de schiste 32
À l’occasion de ces élections départementales nous avons décidé d’interpeller les candidates et candidats et de leur demander de se positionner sur quatre questions que les membres de notre association et de notre collectif jugent particulièrement importantes pour notre département. Ces questions ne prétendent pas épuiser la question environnementale mais il n’était pas possible de traiter tous les sujets dont s’occupe notre association sous ce format. Il ne s’agit évidemment pas non plus pour notre association de donner des instructions de vote mais simplement de permettre à nos membres de voter en conséquence de cause. Pour rappel, les quatre questions étaient :
Élevages industriels :Deux élevages industriels de poulets ont été autorisés et réalisés dans le Gers ces deux dernières années. Malgré l’annulation de l’arrêté préfectoral concernant l’exploitation de Lannepax, le préfet du Gers a décidé de délivrer une autorisation temporaire d’exploiter. Quelle est votre position sur l’installation d’élevages industriels dans le Gers ?
Gaz et huile de schiste :Le Gers est menacé par plusieurs permis et demandes de permis de recherche d’hydrocarbures et le Collectif 32 Non au gaz de schiste fait partie de notre association. Quelle est votre position sur l’expérimentation, l’exploration et l’exploitation des gaz et huile de schiste ?
Barrages : Plusieurs projets de barrages existent dans le Gers, certains portés par l’Institution Adour, ou le Conseil général ou impliquant la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) qui dépend, entre autres, du Conseil général du Gers. Si vous êtes élu, vous opposerez-vous à la construction de nouveaux barrages dans le Gers ou à l’agrandissement des barrages existants ? Promouvrez-vous une agriculture plus respectueuse de la ressource en eau ?
Gestion des déchets : Le Conseil général, via Trigone, gère la question des déchets ménagers dans le Gers. Le Conseil général a décidé d’agrandir le site de Pavie alors que celui-ci devait fermer en 2011 et qu’il présente des risques pour l’environnement. Si vous êtes élu, demanderez-vous la fermeture du site de Pavie et chercherez-vous des solutions alternatives que ce soit en ce qui concerne la réduction du volume des déchets, leur valorisation et leur stockage en dernier recours sur un nouveau site ?
Conclusion : L’exercice était difficile puisque les compétences du futur Conseil départemental du Gers ne sont pas encore clairement définies. Toutefois, ces questions concernent directement les gersoises et les gersois, et il nous a semblé important de connaître le point de vue des potentiels futurs conseillers départementaux. Nous avons reçu de nombreuses réponses dont nous vous faisons part. Les réponses complètes sont publiées sur notre site à la fin de ce post de blog. Nous en faisons un résumé ci-dessous.
Tout d’abord les grands absents : pas de réponse du PS ou de l’UMP (à part Brigitte Labedan et Pierre Tabarin sur le canton Auch 2). Nous ne pouvons que regretter que les candidates et candidats des partis qui se partagent le pouvoir à l’Élysée comme au Conseil général du Gers depuis des dizaines d’années, n’aient pas pris la peine de nous répondre sur des questions aussi importantes que les gaz de schiste ou l’avenir de notre agriculture.
Certains ont décidé de botter en touche : le secrétaire départemental du Front national nous répond « Je suis désolé mais des sujets aussi importants ne se traitent pas à travers un communiqué mais bien autour d'une table avec des spécialistes de chacun des domaines pour comprendre et mesurer les impacts sur l'environnement, sur l'économie et le développement du département. ». À Bien vivre dans le Gers, nous attendons de nos futurs élus qu’ils se positionnent clairement et qu’ils ne se défaussent pas sur de prétendus spécialistes.
D’autres n’ont répondu qu’à une partie des questions. Ainsi Brigitte Lebedan et Pierre Tabarin (Divers droite) sont favorables aux élevages industriels, sont prêts à reconsidérer la décharge de Pavie et ne sont pas partisans du gaz de schiste. Dominique Darrozes et Jérôme Piques (Libres et indépendants - Entau Savès) ne se positionnent que contre les élevages industriels tout en ne souhaitant pas l’arrivée de nouveaux jeunes paysans dans le Gers.
De notre point de vue, quatre listes se distinguent car elles s’opposent clairement aux élevages industriels, à l’expérimentation, l’exploration et l’exploitation de gaz et huile de schiste, à de nouveau barrages dans le Gers, et à l’agrandissement et au prolongement de l’exploitation de la décharge de Pavie.
Il s’agit des candidates et des candidats qui se présentent sous les listes :
- L’Alternative - Le Front de g’Auch
- Europe Écologie - Les Verts
- Libres et Indépendants (à l’exception de Entau Savès, cf. ci-dessus)
- Le Parti de Gauche
Quel que soit le résultat de ces élections, soyez assurés que Bien vivre dans le Gers et le collectif Non au gaz de schiste 32 resteront mobilisés sur ces questions et sur toutes les problématiques environnementales qui concernent les gersoises et les gersois.
Bien amicalement,
Jean-Bernard Lecroix
Président
et
François Favre
Vice-Président
L'alternative, le Front de g'Auch
Élevages industriels
Dans le monde , en Europe , en France comme dans le Gers , nous refusons l'élevage industriel qui ne respecte ni les être humains , ni les animaux eux mêmes. « L'agriculture industrielle est un modèle toxique, qui se coupe l’herbe sous les pieds, en détruisant les écosystèmes. ».
Cette agro-industrie est un système déjà mort car il dépend du pétrole, des minerais et d’autres ressources fossiles.
Ces élevages industriels sont nocifs puisqu'ils sont en compétition directe avec l’alimentation humaine car gros consommateurs de grains... Ils sont destructeurs de l’environnement, parce qu’ils sont en partie responsables de la déforestation pour faire de la monoculture industrielle de maïs ou de soja, de plus, ils sont de gros pro- ducteurs de gaz à effet de serre.
Nous soutenons une agriculture paysanne, locale agro-forestière et biologique. Nous voulons le bien être des paysan.nes et de leurs animaux et la qualité de l'alimentation.
Gaz et huile de schiste
Nous sommes positionnés depuis toujours contre l’expérimentation, l’exploration et l’exploitation des gaz et huile de schiste. Les retours d'expérience montrent la catastrophe environnementale et même l'aberration économique engendrées par ces productions.
Nous soutenons tous les projets de réduction de la consommation d'énergie , avec arrêt du gaspillage.
Nous voulons une transition énergétique au service de tous et des plus vulnérables.
Nous savons que les besoins peuvent être couvert par les énergies renouvelables ; c'est pourquoi nous nous positionnons pour une sortie immédiate du nucléaire.
Barrages
Là encore , nous sommes positionnés depuis de longues années en opposition à la construction de nouveaux barrages dans le Gers ou à l’agrandissement des barrages existants, qui ne serait qu'une fuite en avant.
Nous soutenons toute forme d'agriculture plus respectueuse de la ressource en eau avec de nouveaux modes culturaux (agro foresterie, culture sous couvert...).
Nous voulons un plan départemental de soutien aux paysannes et paysans qui souhaitent travailler dans ce sens. Stop aux lobbys et aux primes d'opportunité qui ne font que ren- forcer les pratiques industrielles des grands groupes céréaliers et phytosanitaires.
Gestion des déchets
Nous demandons depuis de nombreuses années la fermeture du site de Mauréous-Pavie et nous continuerons à défendre cette position.
De nombreuses et nombreux membres de notre équipe sont engagé.es dans les actions des asso- ciations qui poursuivent cet objectif et qui mènent une lutte exemplaire.
L’extension et la prolongation de cette décharge, alors que le plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux était périmé et non actualisé est un déni de démocratie. Les éléments en notre possession montrent que la superposition d’une nouvelle strate de déchets sur deux anciennes, dont une non contrôlée est une aberration écologique.
Les analyses prises en charge par les associations montrent que le site pollue les eaux de surfaces, mais aussi les nappes phréatiques.
D'autre part, le chemin d'accès à cette décharge est une voie communale qui n'est ni adaptée ni adaptable au flux des 50 semi-remorques quotidiens qui l'empruntent. Ceci illustre bien le peu de sérieux des porteurs de ce projet et le mépris envers les riverains. Cet élément justifie à lui seul la recherche d'un site alternatif.
Il est impératif de réduire drastiquement le volume de déchets ultimes enfouis et pour cela :
- il faut élaborer un plan d'élimination des déchets à la hauteur des enjeux,
- et rechercher un site d’enfouissement approprié dans une démarche démocratique et transparente.
C’est possible ! Des collectivités l’on déjà fait (démarche « zéro déchets »), c’est un choix politique que nous portons. Nous allons densifier le réseau des déchetteries et surtout rémunérer les citoyenn.es qui font les apports en déchetterie, à l’instar de ce qui se pratique dans d'autres régions. Nous serons plus fermes pour réduire les déchets à la source (en particulier les suremballages : les grandes enseignes doivent être taxées et non les consommatrices et consommateurs).
Nous devons innover ensemble en associant écologie et solidarité :
- recours à des modes innovants et plus justes comme la pesée individuelle ou la taxe incitative.
- modification du calcul de la TEOM pour la rendre équitable entre les ménages (actuellement basée sur la valeur cadastrale des logements et non sur la quantité de déchets produits, elle pénalise un nombre important de contribuables).
Europe Écologie Les Vers
Élevages industriels
Nous considérons que l’annulation par le tribunal administratif de Pau de l’arrêté préfectoral autorisant l’élevage intensif de poulets à Lannepax - suite au recours de Bien Vivre dans le Gers et de riverains - aurait dû entraîner l’arrêt de l’activité de l’élevage.
Les élevages industriels sont des sources d’intenses pollutions et de nuisances pour la population, ce ne sont pas des solutions d’avenir. Nous prônons une forme d’agriculture plus saine, axée sur la durabilité et si possible sur le « bio », c’est-à-dire des élevages de petites tailles, permettant de produire une nourriture de qualité, tout en garantissant des revenus corrects aux agriculteurs et en créant des emplois.
Gaz et pétrole de schiste
La loi du 13 juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique ; mais cette loi est insuffisante, car elle prévoit des possibilités d’expérimentation et d’exploration des hydrocarbures non- conventionnels. Elle est clairement menacée par le lobby des industriels du pétrole qui espère qu’elle sera modifiée en 2017 et qui ont des soutiens actifs parmi certains élus au niveau national et régional ou des responsables politiques. Nous demandons au contraire que cette loi soit renforcée et interdise formellement l’expérimentation, l’exploration et l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste et du gaz de couche.
Barrages
Nous maintenons notre opposition à tout projet de barrage de grande capacité ou de retenue importante, destructeurs de zones naturelles naturelles ou de zones de biodiversité à préserver. Nous demandons que soient étudiées, dans le cadre d’un véritable projet de territoire, concerté, les propositions alternatives permettant de répondre aux besoins en eau sans mettre en péril les espaces naturels. La transparence des procédures est également nécessaire, alors que des conflits d’intérêt ont été mis en évidence entre l’Institution Adour, la CACG et les Conseils généraux (cf Sivens).
Les projets de barrage envisagés ou les agrandissements prévus, extrêmement coûteux, sont de plus une utilisation de l’argent public au service de quelques-uns.
Par ailleurs, les agriculteurs devraient être incités à se tourner vers des productions moins gourmandes en eau, en particulier en ce qui concerne la maïsiculture, quasi omniprésente dans l’ouest du département,
Gestion des déchets
La révision du Plan précédent, applicable jusqu’en 2012, a démarré avec beaucoup de retard, alors que Pavie devait fermer en décembre 2011, que le site de Moncorneil devait fermer en décembre 2014 (fermeture effectuée) et que le site du Houga devrait fermer en 2020. Le CG, via Trigone, a ainsi annoncé comme «incontournable» le choix de l’agrandissement du site de Pavie, faute d’avoir anticipé la recherche d’un autre site, malgré les demandes des riverains et des associations.
Nous dénonçons le non-respect des lois (Charte environnement du 1er mars 2005 et la loi Grenelle I), qui impose l’étude de solutions alternatives) puisqu’aucune recherche d’un autre site d’enfouissement n’a été engagée. Seul l’agrandissement du site de Pavie (pour 18 ans) a été présenté comme solution.
Ce plan révisé doit être soumis à enquête publique courant 2015. Nous demandons que celle-ci fasse l’objet d’une grande communication et débouche sur de véritables propositions alternatives ainsi que sur la fermeture du site de Pavie.
Par ailleurs, les actions pour réduire le volume des déchets produits doivent être poursuivies et renforcées auprès des habitants et auprès des entreprises par le futur Conseil départemental et par Trigone.
Les candidat-e-s aux élections départementales présenté-e-s par Europe Ecologie Les Verts dans le Gers
Libres et indépendants pour le Gers
Priscilla Maigaut, Alexis Boudaud pour Auch 1, Martine Tournier, Antoine Joubert pour Gascogne auscitaine et Camille Joubert, Thierry Montvoisin pour En Fézensac.
(Pour Auch 3 et Val de Save, voir plus bas)
Élevages industriels
Nous sommes défavorables à l'installation de tout élevage industriel dans le Gers ou ailleurs~!
Gaz et pétrole de schiste
Nous sommes défavorables à toute expérimentation, exploration et exploitation des gaz et huile de schiste et n'accepterons aucun ministère dans un gouvernement qui n'est pas clair (comme l'eau de roche) sur ce sujet! Ce n'est pas le cas de tout le monde...
Barrages
La construction de barrages et l'agrandissement de barrages existants restent un non sens. Il était un temps où notre maïs local n'avait pas besoin d'autant d'eau pour être cultivé. Les lobby agricoles ont imposé d'autres espèces moins locales et plus dépendantes. Soyons donc libres et indépendants pour le Gers dans les champs comme dans le nouveau Conseil Départemental! Oui à une agriculture respectueuse de la ressource en eau et de la faune qui enrichit nos sols.
Gestion des déchets
Libres et indépendants pour le Gers
Jean-Loup Vivier pour Auch 3
Élevages industriels
Nous sommes opposés à une agriculture et à un élevage productivistes. La « chance » économique du Gers est dans la reconnaissance de ce terroir en ce qu’il mettra sur le marché des produits de qualité. Là est d’ailleurs la solution pour sauver l’économie de nos pays. Si c’est pour produire la même chose que dans des pays où le salaire est 20 fois moindre que le nôtre, eh bien nous aurons clairement un jour ce genre de rémunération.
Gaz et huile de schiste
J'ai rencontré des membres de BVDLG à ATT, une association qui nous a alertés sur l’épuisement des énergies fossiles, nous sommes évidemment opposés au gaz de schiste qui, outre ses effets sur l’atmosphère, est grand dévoreur d’eau douce.
Barrages
J'ai assisté récemment à une conférence consacrée aux barrages d’irrigation, qui proposent une eau chère et polluée. J’ai été impressionné par les conclusions des intervenants et ça m’a conduit à mettre dans mes tracts personnels pour Auch 3 un point du programme : la lutte contre ces barrages. Je me suis aperçu que certains électeurs réagissent vivement, mal disposés qu’ils sont à l’égard des zadistes de Sivens. Il faut expliquer ...
Gestion des déchets
Je suis pour la fermeture à terme de cette décharge, la gestion des déchets par beaucoup d’élus est archaïque et irresponsable, il faut y voir un manque d’imagination, un désintérêt pour ces questions pourtant importantissimes, des compromissions avec certains groupes capitalistes, etc.
Libres et indépendants pour le Gers
Dominique Darrozes et Jérôme Piques pour Val de Save
Adishatz !
J'ai eu connaissance de votre lettre adressée aux candidats pour les élections départementales du 22 mars prochain.
Je vais en parler à ma binôme, Dominique Darrozes, mais sachez d'ores et déjà que, en ce qui me concerne, je trouve que votre questionnaire a le mérite de poser des questions pertinentes qui ne peuvent que nous interpeller !
Je vais tacher d'y répondre en détail après en avoir discuté avec Dominique et nos deux remplaçants ; je ne peux pas vous promettre d'avoir le temps d'y répondre point par point en détail, nous sommes en pleine campagne, c'est le sprint final des 15 derniers jours avant le premier tour ; si je trouve le temps de le faire, je vous répondrais avec grand plaisir et de manière argumentée (comment, concrètement, nous compterions nous y prendre si nous sommes élus).
En attendant, je vous joins plus bas une réponse que j'ai faite ces jours derniers à quelqu'un qui me posait la question sur notre position à propos de l'enchérissement des terres dans le Gers, et j'en ai profité pour disserter sur notre position globale à propos de la vision que nous avons de l'agriculture dans l'avenir dans le Gers, ce qui devrait vous conforter je pense dans le fait que nous allons un petit peu dans le même sens : vous trouverez des éléments de réponse à vos questions dans ladite position ; par exemple, vous évoquiez la création de retenues d'eau, les élevages industriels...
Extraits choisis :
"Une agriculture industrielle non seulement vide le Gers de sa population par l'élimination des petites exploitations (et avec les conséquences environnementales que l'on sait) mais en plus ne génère pas d'emploi, puisque les agriculteurs de ce genre compensent le gigantisme de leurs exploitation sur-dimensionnées par la mécanisation et la technologie. Donc,faire du Gers un désert agricole industriel, NON MERCI !"
"Notre programme propose d'encourager, en fonction des compétences du Conseil Départemental, une agriculture raisonnée, de nombreuses exploitations de taille moyenne (certes, plus grosses que celles sur lesquelles vivotaient nos aïeux paysans du Savès, mais pas démesurées), une agriculture respectueuse de son environnement (le défaut majeur de l'agriculture ultra-industrielle étant d'adapter l'environnement à la culture, avec des conséquences épouvantables sur le biotope)"
Je vous invite donc à lire ce que j'ai répondu l'autre jour à mon interlocuteur. Si le temps me le permet, je répondrais également point par point à votre questionnaire.
Coralament,
Jeròni Picas "Entau Savés", canton Val de Save (17)
"Une des questions que je me pose, concernant votre canton, est celle de l'enchérissement des terres agricoles, ce qui peut poser des difficultés pour l'installation des jeunes agriculteurs. Est-ce que vous auriez des propositions sur ce sujet, en quoi est-ce que le futur Conseil départemental pourra agir pour soit aider les jeunes agriculteurs à s'installer, soit lutter contre l'enchérissement des terres?"
Tout d'abord, l'enchérissement des terres répond simplement à la loi de l'offre et de la demande. Il faut relativiser : le canton Val de Save, ce n'est pas la périphérie Toulousaine, où la pression urbaine exercée effectivement provoque une flambée du foncier ! au niveau du classement de terres agricoles en ZAU, cela ne relève pas vraiment de la compétence du département, il me semble difficile d'y intervenir sans outrepasser notre rôle. Par ailleurs, par expérience (et je suis particulièrement bien placé pour le savoir), les "jeunes qui s'installent" sont, dans 90 % des cas, des personnes qui reprennent l'exploitation familiale. En quoi "l'enchérissement des terres" peut-elle leur être problématique ? plus-value de leur propre patrimoine foncier... Cela ne gâte rien ! parce-que ils souhaitent encore étendre davantage la surface de leur exploitation ? calcul productiviste que je ne cautionne pas, et je ne m'en cache pas : nous ne souhaitons pas faire du Savès UNE immense exploitation agricole ultra-industrielle dirigée par une poignée d'agriculteurs liés à la FNSEA : ceux qui pleurent de "l'enchérissement des terres agricoles" (ce qui me fait doucement rigoler quand on voit le prix d'un terrain de 400 m2 dans la grande couronne Toulousaine) cautionnent une agriculture industrielle qui non seulement "vide" le Gers de sa population par l'élimination des petites exploitations (et avec les conséquences environnementales que l'on sait) mais en plus ne génère pas d'emploi, puisque les agriculteurs de ce genre compensent le gigantisme de leurs exploitation sur-dimensionnées par la mécanisation et la technologie. Donc, faire du Gers un désert agricole industriel, NON MERCI !
Notre programme propose d'encourager, en fonction des compétences du Conseil Départemental, une agriculture raisonnée, de nombreuses exploitations de taille moyenne (certes, plus grosses que celles sur lesquelles vivotaient nos aïeux paysans du Savès, mais pas démesurées), une agriculture respectueuse de son environnement (le défaut majeur de l'agriculture ultra-industrielle étant d'adapter l'environnement à la culture, avec des conséquences épouvantables sur le biotope), et compenser le manque à gagner de la quantité par la qualité (agriculture raisonnée, avec ce qu'il faut de produits phytosanitaires, mais sans trop, évidemment contrôlée et labellisée, voire mieux, agriculture biologique) et par le système des circuits courts, avec le moins d'intermédiaires possibles : l'agriculture productiviste est tributaire du système de la grande distribution ? nous accompagnerons l'agriculture raisonnée et bio lorque celle ci s'inscrira dans une démarche de distribution directe (en tout cas, avec le moins d'intermédiaires possibles). Cela existe déjà, et depuis fort longtemps : le marché de Samatan en est un témoignage séculaire. Ce type d'économie à base agricole existe depuis des siècles dans le Savès, et tout le monde sait bien que la révolution agricole a déstructurée en profondeur ladite économie et provoqué l'exode rural. La tendance aujourd'hui s'inverse, et nous assistons à un repeuplement de nos campagnes abandonées au cours des années 1960-1970, repeuplement qui, effectivement, provoque l'enchérissement des terres. Doit-on s'en plaindre ? Je ne crois pas. Je pense que ceux qui s'en plaignent le plus, ce sont les plus gros agriculteurs qui voient leur expansionnisme freiné par, effectivement, l'augmentation du foncier.
Quand aux cas de figure anecdotiques selon moi de personnes qui, sans patrimoine foncier originel, souhaitent acheter des terres pour s'improviser agriculteurs... C'est utopique pour ne pas dire suicidaire au vu du contexte : l'agriculture est un métier complexe, polyvalent, qui ne s'improvise pas. En plus, le cadre économique est particulièrement difficile, dans ledit contexte, je ne peux que déconseiller une installation "spontanée" d'un jeune agriculteur sans qu'il ait des bases solides (patrimoine foncier, culture "paysanne", ancrage local...).
Qu'un jeune agriculteur reprenne la ferme familiale, très bien. Qu'il l'agrandisse... Je suis plus réservé : à un moment donné, il faudra trouver un équilibre, puisque l'expansion de Pierre se fera au détriment de Paul ou de Jacques. Pour les raisons déjà évoquées précédemment (Savès : désert agricole + environnement massacré ?), je préfère voir trois exploitants qui pratiquent une agriculture raisonnée plutôt qu'un seul exploitant industriel sur une surface équivalente. Si le prix du foncier doit être un frein à l'agriculture industrielle, alors je dirais que c'est un mondre mal ; nous ne souhaitons pas que le Conseil Départemental pratique une politique "interventionniste" à ce niveau. Vous me suggériez que "le Conseil Départemental achête lui même des terres pour aider à l'installatoin des jeunes agriculteurs" ? c'est une très mauvaise idée. Si c'est pour les redistribuer à de soi disant "jeunes agriculteurs qui s'installent" qui, en fait, ne font que reprendre l'exploitation familiale, mais qui veulent encore s'agrandir, c'est évidemement une connerie sans nom : ben voyons ! l'argent du contribuable Gersois qui va servir à enrichir encore davantage le lobby des agriculteurs productivistes adhérents à la FNSEA ! la bonne blague ! si c'est pour permettre l'installation de toute pièce d'un" jeune agriculteur" qui débarque d'on ne sait où (des "agriculteurs spontanés" ?), ça l'est aussi : d'où peut bien sortir ce type d'agriculteur ? peut-être des rangs de chômeurs longue durée qui veulent tenter une reconversion en s'improvisant agriculteur ? on ne vit pas dans le monde des bisounours, l'agriculture est un métier qui ne s'improvise pas : cautionner ce type de démarche est malhonnête vis-à-vis de ce pauvre gars qui croit trouver une vocation mais qui va surtout récolter les pires emmerdes... En plus, aux frais du contribuables, si c'est le Conseil Départemental qui paye ! l'assistanat n'est pas non plus la solution (surtout si ça doit se solder par un échec inéluctable). Nous ne souhaitons pas que l'argent du contribuable soit gaspillé de la sorte : ni assistanat, ni caution de l'agriculture productiviste.
Si le Conseil Départemental doit aider l'agriculture, c'est par l'encouragement du maintien et de la mise en place de circuits courts. "Aide-toi le ciel t'aidera" (Jean de La fontaine). Nous encouragerons en fonction des compétences du Conseil Départemental les agriculteurs du Savès (et de tout le Gers) qui feront montre d'une démarche "raisonnée", respectueuse du contexte et de l'environnement. C'est dans ce sens que nous souhaitons aller, un Gers, une Gascogne riche d'une très ancienne culture agricole (sans mauvais jeu de mots) qui sache s'adapter au monde moderne, mais pas au détriment de notre propre cadre de vie. Je crois que c'est assez clair.
Jeròni Picas
Parti de gauche 32
Bonjour,
Notre organisation, membre de BVDLG, soutient et diffuse les travaux, les positions et actions de votre association. Elle se réjouit du questionnaire que vous avez destiné à l’ensemble des organisations présentant des candidats aux élections départementales 2015. Les réponses ci-dessous mériteraient d’être très développées mais il nous semble prioritaire que ces problèmes soient pris en compte par l’ensemble de la population qui a à souffrir de leur gestion actuelle, au travers de conseils citoyens ouverts à tous et bénéficiant des moyens publics nécessaires à leur fonctionnement démocratique.
Nous souhaiterions avoir communication de l’ensemble des réponses (ou non réponses) que vous aurez pu obtenir.
Salutations militantes
Michel Juan pour PG32
Élevages industriels
Nous sommes opposés à l’implantation dans le Gers, comme partout en France, d’unités géantes de productions animales destructrices de l’environnement et ne correspondant pas aux besoins de la population. L’attitude du Préfet est à mettre en parallèle avec celle qu’il a dans tous les projets portés par une agriculture productiviste soutenue par la FNSEA et par le conseil général. Pour eux, les projets doivent se faire, malgré les lois, les tribunaux et les citoyens. C’est le signe d’une politique où l’intérêt général n’a aucun poids par rapport aux intérêts particuliers.
Gaz et huile de schiste
Nous sommes opposés à toute recherche et production. La sortie des énergies carbonées est prioritaire, avec la sortie du nucléaire, au profit de la recherche et la production d’énergies renouvelables, contrôlables et non polluantes. La diminution de la consommation d’énergie est une priorité pour la justice et l’égalité de tous.
Barrages
Nous sommes opposés à la construction et à l’agrandissement de barrages. L’agriculture financiarisée et productiviste qui sévit dans le Gers comme ailleurs doit être remplacée par une activité de production de denrées nécessaires localement et non destructrice d’emplois et de l’environnement.
Gestion des déchets
La question des déchets doit donner lieu à un vaste débat avec implication citoyenne engageant le département vers « zéro déchets ».
Le nouveau stockage des déchets restants doit être trouvé par un débat citoyen autour de projets à échelle humaine.
La gestion via Trigone est à revoir entièrement pour une transparence des décisions et une implication de toutes les parties.
Unis pour le Gers
Brigitte Labedan et Pierre Tabarin (Auch 2)
Avant de répondre aux questions posées, il est important de comprendre l’analyse que nous faisons de la situation gersoise, car elle justifie les réponses que nous formulons.
Cette analyse repose sur les quatre données suivantes :
- La baisse des transferts financiers dont bénéficie le département soit : les dotations aux collectivités locales, les primes PAC à l’agriculture, les revenus des retraités et les revenus des fonctionnaires. Ce qui implique de trouver, pour le territoire départemental, des revenus de remplacement.
- L’évolution défavorable du rapport entre le nombre de personnes de plus de 65 ans et le nombre de personnes de moins de 20 ans lequel se dégrade régulièrement depuis 20 ans. Autrement dit la population vieillit et les jeunes s’en vont ou ne viennent pas dans le Gers.
- Les études faites dans le cadre du Schéma Régional d’Aménagement Durable et de Développement du Territoire qui prédisent au Gers, soit une évolution vers une zone résidentielle, soit un devenir limité à une zone paysagère.
- Le niveau actuel du chômage, jamais atteint avec un pic à 15 000 demandeurs d’emplois.
Face à ce constat notre réflexion et les thèmes de notre campagne ont été la santé et l’emploi. La santé face à une population qui vieillit et l’emploi face à une population désemparée. Dans les lignes qui suivent nous ne développerons que la partie emploi laquelle recouvre vos questions.
En termes d’emploi - et d’économie - nous retenons deux axes d’action soit l’économie traditionnelle et l’économie nouvelle.
L’économie traditionnelle
En économie il y a toujours eu, pour de nombreux produits, une volonté de « faire du haut de gamme », en pensant que cela était économiquement plus rentable et humainement plus valorisant, voire parfois un peu narcissique.
Mais le constat est clair et dans de nombreux domaines, les produits et marques « haut de gamme » sont devenus minoritaires, la compensation de faibles volumes par un prix élevé, s’étant révélée financièrement intenable. D’où deux types de business model qui ont réussi à savoir de grands volumes avec une petite marge, soit de petits volumes avec une très grande marge ce qui est le cas du luxe. Et le « haut de gamme » qui n’est ni de la production de masse, ni du luxe est mal placé face à ce dilemme.
C’est la raison pour laquelle les produits « haut de gamme » ont cherché tout à la fois à développer leurs valeurs et leur accessibilité. Leurs valeurs au sens de valeurs humaines, environnementales et de bénéfice client (qualité, traçabilité, logistique…), ces deux notions étant la base de la création de valeur.
Leur accessibilité avec la construction d’une gamme dont la première marche est accessible à tous, fidélise, et incite peu à peu à monter en gamme. Ainsi, les efforts qualitatifs accomplis par les professionnels locaux, joints aux normes mises en place au fil du temps, il n’y a plus des produits « bas de gamme ». Mais il y a des produits d’entrée de gamme, qui restent indispensables économiquement, tant à l’entreprise qu’au consommateur et utiles à la fidélisation de ce dernier. Ainsi, à titre d’exemple, un consommateur habitué à un poulet d’entrée de gamme « d’ailleurs » ; lorsqu’il montera en gamme, souvent ponctuellement, choisira un poulet « d’ailleurs » dans son magasin préféré qui lui propose les deux. Lequel magasin trouvant en général avantage à avoir une gamme complète, et n’acceptant pas les gammes partielles. Ce qui oblige le poulet « du Gers » à offrir une gamme complète. Et ce d’autant plus que le low cost se développe, la dépense alimentaire baisse en poids relatif, la concurrence est plus vive. Il est donc clair que les produits locaux « haut de gamme » gersois ne peuvent perdurer, que si l’ensemble de la filière dégage un cash flow suffisant, pour que la partie haut de gamme dispose de moyens lui permettant de continuer ses efforts marketing.
Il ne peut y avoir d’excellence rurale sans ruralité vivante. Et celle-ci, dans sa composante agro-alimentaire, ne peut vivre que si elle répond suffisamment à la réalité des marchés lesquels sont soumis aux évolutions fréquentes de consommateurs, informés, matures, exigeants….et libres. En outre, n’oublions pas que 90% de la volaille servie par les cantines et les restaurants français est importée…
Donc, réponse à votre question 1 : nous sommes favorables aux élevages industriels, dans la mesure où leurs installations respectent scrupuleusement les voies et textes légaux ainsi que toutes les phases de concertation prévues par la loi.
Dans la situation actuelle notre département ne peut se permettre de supprimer de nouveaux emplois en décidant de se retirer de certains marchés. En outre le département a besoin de ressources supplémentaires, compensant les baisses évoquées précédemment, et la CVAE, payée par les entreprises, ne croîtra que si celles-ci se développent.
Il ne faut pas sacrifier les emplois d ‘aujourd’hui aux idéaux de l’avenir MAIS il faut construire une transition comme nous l’évoquerons dans notre conclusion.
Construire cette transition consiste à prendre acte de l’existant, à le faire évoluer progressivement et intelligemment et ne saurait prendre en compte des perspectives peu porteuses. C’est le cas, à notre avis, du Gaz de schiste. Le mix énergétique auquel nous croyons n’intègre pas cette ressource énergétique.
Aussi, réponse à votre question 2 : nous ne voyons aucun intérêt à accepter des initiatives dans ce domaine.
Toujours dans le domaine de l’économie traditionnelle et dans la logique de la transition énergétique, rationnelle, intelligente, donc progressive et calendarisée, il est souhaitable de ménager la ressource en eau. Ce qui n’est pas nécessairement en opposition avec la construction de retenues d’eau adaptées aux besoins. En effet, en consommer moins va vraisemblablement se faire progressivement, d’abord avec un rythme de progression moindre, puis un rythme de progression nul puis une diminution….en fonction des évolutions technologiques (nous pensons ici en particulier aux pistes qu’ouvrent ce que l’on appelle l’agriculture écologique intensive ou l’agriculture climato-intelligente). Mais, parallèlement s’il y a des besoins de clients finaux croissants à satisfaire, et donc des emplois à protéger ou à développer, et des entreprises à maintenir viables, nous ne pouvons nous en désintéresser. ET il y a donc un équilibre à trouver et nous y reviendrons, là aussi, dans notre conclusion.
L’économie nouvelle
Elle constitue une vraie chance pour le Gers, qui n’a pas de passé industriel mais dont les valeurs rurales historiques sont en phase avec les valeurs de partage, de solidarité, de coopération de cette économie nouvelle.
Cette économie nouvelle dans notre projet départemental, nous la déclinons en deux sous chapitres : l’économie numérique et l’économie environnementale. Nous ne développerons ici que l’économie environnementale correspondant à votre question 4.
Au sein de cette économie environnementale se trouve l’économie circulaire en laquelle nous croyons beaucoup. Donc si nous sommes élus nous agirons comme suit :
- Mise en place d’une politique de réduction des déchets. Examen à cet effet du rôle incitatif que pourrait jouer la TEOM, en « récompensant » les efforts accomplis par les citoyens. A noter à ce sujet qu’il existe des applications qui permettent de connaître l’état de remplissage des poubelles et, entre autres, de décider quant il convient que les camions passent les ramasser.
- Mise en place d’une politique de valorisation des déchets. A titre d’exemple il est anormal que les 2000 tonnes de déchets électriques, électroniques ou informatiques collectés chaque année par Trigone, ne soient pas fournis à Valoris ou à AG2I qui pourraient créer des emplois en retraitant ces déchets. Le cas échéant nous ferons naturellement évoluer cette situation.
- Remise à plat du plan départemental concernant les déchets, et ce, dans le cadre de la démarche évoquée ci-après en conclusion de notre propos.
Dans ce cadre - réponse à votre question 4 - la question de la fermeture de Pavie n’est pas un tabou. Ceci dit, attendons déjà la fin de la procédure judiciaire en cours, et examinons les modalités techniques et financières alternatives, qui pourraient exister, compte tenu de ce que la majorité départementale actuelle a déjà engagé sur ce site de Pavie. A ce sujet un consensus dans le cadre d’une démarche citoyenne aurait une valeur forte, porteuse d’avenir, au-delà des simples aspects financiers.
CONCLUSION
La question que nous nous sommes posée en construisant notre projet départemental est celle du lien entre l’économie départementale d’aujourd’hui et les idéaux de demain ? Nous croyons que ce sont les résultats de l’économie d’aujourd’hui qui permettront d’avancer vers les idéaux de demain. Sacrifier les premiers, c’est condamner les seconds.
Mais parallèlement notre époque, et notre département n’y échappe pas, vit trop souvent une opposition entre les responsables économiques qui veulent continuer à exister, les responsables politiques départementaux qui veulent tout contrôler et les responsables associatifs environnementaux qui, parfois, ont trop d’exigences. D’où le projet suivant :
- Définir un agenda départemental. Si nous sommes en responsabilité, à l’opposition, aux associations et aux citoyens nous proposerons un agenda départemental fixant pour les 6 ans à venir les grands principes d’évolution afin de tenter de parvenir à un schéma de transition, le plus partagé possible. Une conférence départementale sur le thème « Quel modèle socio-économique pour le Gers » sera le lieu de rencontres autour de cette démarche. Elle sera d’autant plus utile qu’elle verra alors une nouvelle majorité, absente depuis 17 ans, aux commandes.
- Retenir un objectif de Bien Etre Economique Soutenable pour le Gers. Cet indicateur départemental s’appuiera sur la notion de Bien Etre Economique Soutenable proposé dès 1973 par James Tobin et William Nordhaus et il s’agira de « départementaliser » la démarche ainsi que les critères composant l’indicateur. Les travaux en 2010 de la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi fournissant une matière première utile.
- Créer un statut d’association reconnue d'utilité départementale. Pierre Tabarin, qui a été Président national d’une association reconnue d'utilité publique, est très attaché à cette notion qui doit permettre à des associations qui ont des idées et des capacités « à faire » de pouvoir disposer de moyens.
- Concevoir ainsi le futur Conseil départemental, non comme un lieu de pouvoir, avec une organisation ayant pour but premier de le conserver, mais comme un lieu d’échanges, de rencontres, d’initiatives. Un nouveau Conseil, catalyseur qui, dans le cadre de partenariats divers avec les communautés locales, comme avec les entreprises privées et les associations, doit construire un Gers équilibré.
En conclusion nous croyons qu’il n’y a pas antinomie entre une démarche qui veut être éthique, humaine, respectueuse des principes de développement durable et une action économique, tournée vers l’emploi, respectueuse de toutes les lois, règlementations et normes en vigueur en termes de production. A condition de permettre, non seulement la verbalisation des souhaits de chacun, mais surtout de se fixer un plan de marche.
Ainsi à la démarche politique traditionnelle « top-bottom » nous opposerons une démarche coopérative ou « l’ademus coperandi » sera un guide, plus utiles aux Gersois et à notre territoire, que la préparation du score de la prochaine élection.
Front national
Bonsoir,
Je suis désolé mais des sujets aussi importants ne se traitent pas à travers un communiqué mais bien autour d'une table avec des spécialistes de chacun des domaines pour comprendre et mesurer les impacts sur l'environnement, sur l'économie et le développement du département.
Cordialement
JLUC YELMA
Secrétaire Départemental du Front National du Gers.